La voix-off Roxanne Frias est une figure éminente du monde médiatique, reconnue pour sa polyvalence et son expertise. Diplômée de la prestigieuse Université de Stanford, elle excelle non seulement en journalisme mais a aussi laissé une marque indélébile en tant que réalisatrice et documentariste. Sa maîtrise impressionnante de deux langues ajoute une dimension internationale à son profil, faisant d'elle une comédienne voix-off bilingue recherchée et respectée.

La carrière de Roxanne a commencé dans les salles de classe de Stanford, où elle a affiné ses compétences en recherche et en analyse, des outils qui se sont avérés indispensables dans ses rôles journalistiques et documentaires ultérieurs. Sa transition vers le journalisme n’a pas été simplement un changement de discipline, mais une évolution vers une forme de narration qui influence et informe le public.

En tant que journaliste, la voix-off Roxanne Frias utilise sa voix pour éclairer les complexités des événements mondiaux. Son approche méthodique et son engagement à présenter les faits de manière claire et concise lui permettent de créer un lien de confiance avec son auditoire, tout en fournissant des analyses perspicaces sur une variété de sujets d'actualité. Son intégrité journalistique et sa détermination à dévoiler la vérité font d'elle une voix fiable dans un paysage médiatique souvent saturé.

Comme réalisatrice, Roxanne s’est plongée dans le monde du documentaire avec une passion pour raconter les histoires qui sont souvent ignorées. Son travail vise à mettre en lumière les expériences humaines derrière les grands titres, en donnant une plateforme aux voix marginalisées. Chaque documentaire qu'elle réalise est imprégné de son désir ardent de justice sociale et d'authenticité, ce qui attire et maintient l'attention de son public tout en suscitant la réflexion.

Sa carrière de voix-off est tout aussi impressionnante. En studio, la voix-off Roxanne Frias brille par sa capacité à incarner divers personnages, qu’ils soient fictifs ou réels, grâce à sa maîtrise impeccable de l’anglais et du français. Son talent pour la voix-off va au-delà de la simple narration ; elle injecte émotion et profondeur dans ses performances, enrichissant ainsi le texte avec son timbre unique et son interprétation nuancée.

Son accent, lorsqu'elle s'exprime en français, est particulièrement apprécié pour son élégance naturelle et son authenticité. Cet aspect de son travail ne manque pas de séduire un auditoire global, étendant son influence bien au-delà des frontières américaines. La capacité de Roxanne à naviguer entre deux cultures avec aisance est une rareté qui renforce sa présence dans l'industrie de la voix-off.

L'impact de Roxanne Frias ne se limite pas à ses réalisations individuelles. Elle est souvent sollicitée comme mentor par de jeunes journalistes et réalisateurs, désireux d'apprendre de son expérience et de sa sagesse. Sa disponibilité à guider la prochaine génération de voix médiatiques est un témoignage de son dévouement non seulement à son art mais aussi à la communauté.

Au-delà de ses compétences professionnelles, ce qui distingue vraiment Roxanne est son engagement envers l'excellence. Chaque projet qu'elle entreprend est traité avec le plus haut niveau de professionnalisme et d'attention au détail. 

En résumé, la voix-off Roxanne Frias est bien plus qu'une simple journaliste ou réalisatrice. Elle est une narratrice accomplie et une source d'inspiration pour ceux qui aspirent à utiliser leur talent pour faire la différence. 

INTERVIEW

Ton parcours est très original pour une comédienne voix-off. Raconte-nous tes débuts !

Je suis née à Los Angeles, mon père est mexicain et ma mère d’origine française.
J’ai étudié le cinéma à l’université de Stanford et je suis venue à Paris en 85 pour réaliser mon film de maîtrise. J’avais vingt ans et je suis resté pour y vivre..
En effet, au delà de l’attraction que la ville exerçait sur moi, à travers les films, il y avait ici de réelles opportunités pour faire des documentaires et des reportages grâce à une offre médiatique large, et l’existence de chaînes publiques et de créneaux dédiés à cela. Puis j’ai eu la chance d’être choisie pour co-présenter ‘Les enfants du rock’ avec Antoine De Caunes. Contre toute attente, mon accent américain n’a pas été un problème mais plutôt un atout ! J’ai enchaîné avec Culture Pub sur M6, Culture Rock, et sur Planète, France 5, des radios FM… Donc c’est vraiment à partir de cette époque que j’ai commencé à utiliser ma voix en français et en anglais pour faire des commentaires et de la présentation. Comme je me concentrais sur l’apprentissage de la langue et que je suis devenue adulte en France, mon accent est resté, lorsque je parle en français.

Donc, tu as commencé a utiliser ta voix sur tout ce que tu faisais en fait ?

En fait, comme tu le sais, j’ai plusieurs casquettes : Je suis réalisatrice de films et de documentaires, je fais de la présentation en télé et radio, j’enseigne les médias à Paris pour des élèves de l’Université de Stanford, et je fais aussi des voix-off (d’ailleurs je remercie Sonacom!). En fait la voix c’est très important, c’est un outil qui me permet de travailler vite, d’être efficace et de donner vie à mes projets. Ce qui est nouveau pour moi c’est de mettre cet outil au service des autres, et ne plus avoir le contrôle des choses. Quand je suis bookée pour ma voix, il y a un client et un réalisateur, et moi j’aime avoir confiance en ces deux personnes, car qui mieux qu’elles savent ce qui est bon pour leur projet ?

Et qu’en est-il du jeu devant le micro ?

Je ne suis pas comédienne à proprement parler, mais je connais la caméra et surtout j’ai l’habitude de faire passer des messages à un large public. Donc j’arrive assez facilement à me mettre dans la peau du personnage qu’on me demande d’être, que ce soit en anglais ou en français. Après tout il s’agit surtout de savoir comment raconter une histoire, et ça je sais le faire !
Je pense que le métier de comédienne voix-off requiert de nombreuses qualités personnelles, mais il nécessite surtout de collaborer avec des professionnels en studio. C’est un travail qui ne fonctionne qu’avec une bonne équipe, chez Sonacom par exemple, j’enregistre des voix-off depuis 87, et d’ailleurs c’est ici que tout a commencé avec des messages téléphoniques et des documentaires.

Ta voix est facilement reconnaissable. Pour autant on t’entend depuis des années. C’est quoi ton secret pour durer ?

On ne m’entend pas trop j’espère ! (rires)
Je ne sais pas, mais cela m’arrive souvent qu’un chauffeur de taxi ou que quelqu’un derrière un guichet me dise : ‘Mais.. je connais votre voix !’ C’est drôle !!!
En fonction de leur âge, j’essaie de deviner là où ils m’ont entendu, oui j’ai bien dit ENTENDU, parce que c’est ça qui est étonnant : Les gens se souviennent plus de ma voix que de moi alors qu’ils m’ont peut-être vu à la télévision. Ça prouve que la voix laisse une trace dans le temps, et qu’elle a son existence propre. Pour répondre à ta question, je te dirai que je reste la plus naturelle et la plus professionnelle possible. Qu’on m’entende dans différents contextes et que je fasse des voix-off en anglais et français, c’est peut-être tout cela qui fait qu’on ne se lasse pas de m’entendre.

Ta pire et ta meilleure séance voix-off ?

Le pires ont été toutes les séances difficiles du début, parce que je me sentais nulle à l’issue des enregistrements. Je ne savais pas si on était vraiment satisfait de ma voix. Moi, je ne me suis jamais découragée, j’ai décidé d’aller de l’avant et de devenir meilleure; travailler ma technique, ma respiration, mes intentions..
Pour les jolis souvenirs, je me souviens d’un documentaire sur la vie de Jane Birkin, dans lequel j’ai été choisie pour faire les commentaires.

On parle de ton accent ? Un atout ou une barrière dans ta carrière ?

Je sois avouer que j’ai une bonne étoile, et j’ai eu la chance de croiser des gens qui ont eu du culot et assez confiance en moi pour me donner l’accès au micro à une époque où parler français avec un fort accent dans les médias et la pub n’était pas du tout évident! Je ne les remercierai jamais assez et ils se reconnaîtront.
Par exemple dans les années 90 dans Culture Pub, on me laissait écrire mes textes et faire les commentaires que je voulais. Personne ne m’imposait un texte qui ne me convenait pas. En revanche, comme je devais tout faire moi même, les enregistrements étaient super compliqués: Il fallait bien écrire en français et bien prononcer les mots. C’était compliqué pour moi, je doutais énormément. Je ne me suis pas découragée car les téléspectateurs et la chaîne ne me lâchaient pas: Tout le monde me comprenait bien. C’était gagné, je pouvais continuer.

Quels sont tes projets ? Au micro et ailleurs ?

Je suis comblée professionnellement, je ne souhaite que de continuer à faire tout ce que je fais aujourd’hui encore dix ans ou vingt ans ! Actuellement je réalise un documentaire sur la démographie latine aux Etats-unis, un phénomène qui est en train de modifier tout le pays, et je me dis aussi pourquoi pas retourner à mes premiers amours et faire du cinéma dans les prochaines années ?